Le premier trail blanc de Denis
Et oui, pas forcement besoin d'etre skieur pour profiter de la montagne l'hiver, on peut aussi marcher en raquette et meme parfois courir. Denis, qui est pourtant un bon skieur, nous donne son temoignage ci dessous sur sa première experience de course sur neige.
Trail blanc ? Quésaco ? c’est un trail qui se court, sur, voire dans, !! la neige donc forcément en montagne. Ici, plus précisément en Ariège, au pied d’Andorre, sur le plateau de Beille ; attention qui dit plateau dit plat mais pas forcément horizontal ..voyez-vous la différence ?? moi si !!.
Donc au programme 20 km et qques 500 de D+ sur un domaine plutôt réservé au ski de fond et duquel on va emprunter, un peu, les pistes et, beaucoup, les chemins de raquettes.
Une organisation impeccable avec même la mise en place d’une navette depuis la vallée et la distribution des dossards à l’intérieur de la navette pour ceux qui ont choisi cette option.
Météo au top, neige au rendez-vous, animation dynamique avec l’accent et c’est parti.
Après un départ sur la piste autour de station qui permet d’étaler la « horde » des coureurs (relative car nous devons être 220 !!) et un nouveau passage près de la foule en délire (là j’exagère un peu, bien que toujours lucide), c’est droit dans le pentu (je ne connais pas l’expression correspondante Ariègeoise) sur un chemin de raquette que nous « attaquons » la montagne (qui attaque l’autre d’ailleurs !!). Un chemin de raquette quand on est le 170 ème , ne ressemble plus à grand-chose. Il faudra s’y faire d’autant plus qu’il est en mono trace..(ou « single » pour faire genre). Gare à celui qui veut s’en écarter, car il aura de la neige jusqu’au genou et profèrera des jurons que je ne rapporterai pas.
Après une montée en forêt, chic « un plateau », puis une autre montée, chic « un plateau » ah !! et une belle vue sur la chaîne Pyrénéenne (en prime), puis une autre montée, chic Bruno, bénévole depuis pas d’heure ce matin qui m’encourage, puis un chemin de raquette qui ressemble à un champ bombardé, puis le ravito sympa ;..enfin, nous semblons avoir passé le point haut ..mais pas la fin du D+ (vous me suivez encore !!) car nous descendons vers la station en « effleurant » (terme poétique trouvé après la course !!) la ligne d’arrivée (dur d’entendre les commentaires des premiers quand il reste tant à faire !!) pour encore 3,5 km de descente et autant de ..(là vous me suivez). Ici aussi on entendra quelques noms d’oiseaux à destination de « ces sadiques d’organisateurs » mais ce n’était que sur le coup de la fatigue car une fois la ligne d’arrivée franchie il ne restait déjà plus que le bon souvenir d’avoir participé à une épreuve originale avec une organisation sans faille pour une première édition et dans un cadre magnifique.
Cette initiation n’aurait pas eu la même saveur si je n’avais pas découvert par la même occasion l’endroit où l’ami Bruno s’est installé pour faire partager ses passions de sports de nature dans un gite qui devrait faire bien des heureux au pied de ces (ses !!) montagnes Ariègeoises.
Denis